En 1796, la France et l’Autriche signent le traité de Campo-Formio. Napoléon Bonaparte, qui est alors à la tête du gouvernement de la République française, est en guerre contre l’Autriche. Pour mettre fin au conflits entre les deux pays, l’armée française, qui a réussi à annexer la ville de Milan,  accorde l’annexion de la république de Venise au Autrichien, un territoire que Napoléon Bonaparte avait déjà conquis.

Après cet événement, la haine des italiens envers la France se fait sentir. Entre 1789 et 1799, Vittorio Alfieri écrit l’ouvrage “Il Misogallo” dans lequel il écrit des poèmes sarcastiques sur la révolution française et décrit son aversion pour la France. 

Durant la réunification de l’Italie, la France intervient au côté de l’Italie mais toujours de manière contradictoire. 

En 1859, la France intervienten Italie, qui est un pays allié, pour les défendre de l’invasion de l’Autriche. L’Autriche voulait s’attaquer aux troupes piémontaises afin de dégager la route vers Milan. 

Afin de libérer le Piémont de cette invasion, les troupes françaises viennent en aide aux troupes italiennes menées par Napoléon III. Pour arriver à la fin du conflits les troupes franco-piémontaises engagent trois batailles contre les troupes autrichiennes : la bataille de Montebello della Battaglia en mai 1859, la bataille de Magenta en juin 1859 et la bataille de Solferino également en juin 1859. Les trois batailles sont remportées par la France et l’Italie. 

En revanche, dans les années 1860, la France veut ralentir la réunification pour garder la main sur Rome. En 1866, la France accepte de retirer ses troupes de l'Italie.

Lors de la première guerre mondiale, en 1915,  l’Italie entre en guerre contre l'Autriche-Hongrie au côté de la France et l'Angleterre.

Mais durant la seconde guerre mondiale, en 1940, l’Italie de Mussolini attaque la France lors de la bataille des Alpes. Le conflit se termine avec la signature d’un Armistice en juin 1940.